Valérie Pécresse avait annoncé fin novembre une rallonge budgétaire de 5 milliards d'euros pour les université d'ici à 2010 (lire notre article). Mais Nicolas Sarkozy a créé la surprise en proposant la vente d'une partie du capital d'EDF (détenu par l'Etat à 87,3%) pour financer ce plan.
Le lundi 3 décembre, le ministère des Finances a confirmé cette transaction : 45 millions d'actions, soit 2,5% du capital vont être vendues à des institutionnels. Et l'opération pourrait aller jusqu'à 3,7%.
Le lundi 3 décembre, le ministère des Finances a confirmé cette transaction : 45 millions d'actions, soit 2,5% du capital vont être vendues à des institutionnels. Et l'opération pourrait aller jusqu'à 3,7%.
De grands travaux sur les campus dégradés
Avec ces cinq milliards, la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse veut "faire des interventions de grande ampleur sur les campus les plus dégradés, constituer des campus modèles qui auront une forte visibilité à l'international et accélérer les travaux de rénovation en cours". On ignore encore quels campus seraient concernés, mais 28% des locaux ne sont pas aux normes. Le logement étudiant devrait aussi profiter de cette manne.
Les facs bloquées devraient donc peu à peu se remettre au travail : plusieurs comme Lyon II, Nancy II, Lille I et II ont voté la reprise des cours début décembre. La loi sur l'autonomie des universités n'a finalement pas été abrogée (comme le demandaient certains étudiants), mais l'Etat va octroyer des moyens supplémentaires aux universités qui pourront, elles, nouer des partenariats avec des entreprises, créer des fondations, recruter leur propre personnel. Le ministère va aussi continuer à faire avancer de grands chantiers comme celui sur l'échec en licence ou l'insertion professionnelle des étudiants. De nombreuses mesures devraient être annoncées prochainement.
Les facs bloquées devraient donc peu à peu se remettre au travail : plusieurs comme Lyon II, Nancy II, Lille I et II ont voté la reprise des cours début décembre. La loi sur l'autonomie des universités n'a finalement pas été abrogée (comme le demandaient certains étudiants), mais l'Etat va octroyer des moyens supplémentaires aux universités qui pourront, elles, nouer des partenariats avec des entreprises, créer des fondations, recruter leur propre personnel. Le ministère va aussi continuer à faire avancer de grands chantiers comme celui sur l'échec en licence ou l'insertion professionnelle des étudiants. De nombreuses mesures devraient être annoncées prochainement.