Le relais 4x50m nage libre a été le feu d'artifice final de la France dans le petit bassin de Rijeka dimanche soir 14 décembre. Alain Bernard, Fabien Gilot, Amaury Leveaux et Frédérick Bousquet ont remporté la finale en 1:20,77 minute : ils battent ainsi la performance mondiale, qu'ils avaient déjà amélioré le matin même en arrachant le record à la Suède en 1:22,38.
La France arrive globalement en deuxième position par le nombre de médailles derrière la Russie : 20 médailles et 7 titres de champions d'Europe ! Les Français s'affirment surtout comme d'excellents sprinters et impressionnent par la qualité de leur équipe : Alain Bernard n'est plus le seul champion de la natation française, loin de là.
La France arrive globalement en deuxième position par le nombre de médailles derrière la Russie : 20 médailles et 7 titres de champions d'Europe ! Les Français s'affirment surtout comme d'excellents sprinters et impressionnent par la qualité de leur équipe : Alain Bernard n'est plus le seul champion de la natation française, loin de là.
Amaury Leveaux, grand vainqueur à Rijeka
Amaury Leveaux avait déjà battu une première fois avait déjà battu le record du 50 m papillon (22.29) à Angers, samedi 6 décembre. On savait donc le sprinter, spécialiste du papillon et de la nage libre, en bonne forme mais pas à ce point.
A Rijeka, il a véritablement explosé en enchaînant les records et les victoires : quatre médailles d'or avec quatre records du monde sur le 50 m papillon, le 100 m nage libre battu à deux reprises (45.12 et 44.94) et le 50 m nage libre (20.48). Sur 100 m, il détrône Alain Bernard et passe sous la barre mythique des 45".
A 23 ans, le nageur de Mulhouse, entrainé par Lionel Horter, impressionne par sa forme et le plaisir qu'il met à nager pour gagner. "Je suis dans la compétition, dans un tunnel de la performance. On veut être les meilleurs, imposer notre marque et on est en train de le faire. C'est génial.", a-t-il dit à Rijeka.
On en oublierait presque le record d'Europe signé tranquillement par le Français Hugues Duboscq, vainqueur du 200m brasse en 2:04,59 !
A Rijeka, il a véritablement explosé en enchaînant les records et les victoires : quatre médailles d'or avec quatre records du monde sur le 50 m papillon, le 100 m nage libre battu à deux reprises (45.12 et 44.94) et le 50 m nage libre (20.48). Sur 100 m, il détrône Alain Bernard et passe sous la barre mythique des 45".
A 23 ans, le nageur de Mulhouse, entrainé par Lionel Horter, impressionne par sa forme et le plaisir qu'il met à nager pour gagner. "Je suis dans la compétition, dans un tunnel de la performance. On veut être les meilleurs, imposer notre marque et on est en train de le faire. C'est génial.", a-t-il dit à Rijeka.
On en oublierait presque le record d'Europe signé tranquillement par le Français Hugues Duboscq, vainqueur du 200m brasse en 2:04,59 !
Alexandra Puta, Coralie Balmy chez les filles
Et les filles ? Un peu moins de succès peut-être, mais des médailles aussi.
Alexandra Putra s'est distinguée en améliorant en série le record d'Europe du 200 m dos en 2:02,36. Le soir, elle a remporté la finale en 2:02,48, devant une autre Française Alexianne Castel (2:03.10).
Coralie Balmy, la jolie antillaise présentée comme la dauphine de Laure Manoudou, a remporté le titre européen sur 400 m nage libre avec un chrono de 3’56’’39. Elle devance Camille Muffat (3’57’’48) qui s’empare de la médaille d’argent. C'est donc un super doublé français !
Balmy décroche aussi l'argent sur 800 m, mais sur 200 m dont elle détenait le record du monde, c'est l'Italienne Francesca Pellegrini qui lui a chipé son record et a remporté la finale devant la Néerlandaise Femke Heemskerk et la Russe Daria Belyakina. Balmy termine 5e en 1’55’’13.
Diane Bui Duyet a terminé deuxième de la finale du 100m papillon et Aurore Mongel 5ème
Alexandra Putra s'est distinguée en améliorant en série le record d'Europe du 200 m dos en 2:02,36. Le soir, elle a remporté la finale en 2:02,48, devant une autre Française Alexianne Castel (2:03.10).
Coralie Balmy, la jolie antillaise présentée comme la dauphine de Laure Manoudou, a remporté le titre européen sur 400 m nage libre avec un chrono de 3’56’’39. Elle devance Camille Muffat (3’57’’48) qui s’empare de la médaille d’argent. C'est donc un super doublé français !
Balmy décroche aussi l'argent sur 800 m, mais sur 200 m dont elle détenait le record du monde, c'est l'Italienne Francesca Pellegrini qui lui a chipé son record et a remporté la finale devant la Néerlandaise Femke Heemskerk et la Russe Daria Belyakina. Balmy termine 5e en 1’55’’13.
Diane Bui Duyet a terminé deuxième de la finale du 100m papillon et Aurore Mongel 5ème
Laure Manaudou : le retour ?
Laure Manaudou a remporté la médaille de bronze sur 100 m dos. La Française améliore au passage son record de France (57’’16 contre 57’’34). C'est la Croate Sanja Jovanovic qui a remporté le titre européen en battant le record d’Europe (56’’87).
Manaudou ne repart donc pas bredouille, mais le retour est plutôt timide : sur 200 m dos, elle n'a pu se qualifier pour les finales, ses deux compatriotes Alexandra Puta et Alexianne Castel lui ayant ravi la place.
Malgré tout, la championne olympique d'Athènes semble remonter la pente après ses JO catastrophiques à Pékin depuis qu'elle a repris l'entrainement au club de Marseille. Elle a conquis deux titres de championne de France début décembre sur 100 m et 50 m dos. Après 52 titres de championne de France, 17 titres européens, trois mondiaux et deux olympiques, c'est maigre, mais Laure a montré qu'elle recommençait à se battre et à travailler pour retrouver son rang.
Manaudou ne repart donc pas bredouille, mais le retour est plutôt timide : sur 200 m dos, elle n'a pu se qualifier pour les finales, ses deux compatriotes Alexandra Puta et Alexianne Castel lui ayant ravi la place.
Malgré tout, la championne olympique d'Athènes semble remonter la pente après ses JO catastrophiques à Pékin depuis qu'elle a repris l'entrainement au club de Marseille. Elle a conquis deux titres de championne de France début décembre sur 100 m et 50 m dos. Après 52 titres de championne de France, 17 titres européens, trois mondiaux et deux olympiques, c'est maigre, mais Laure a montré qu'elle recommençait à se battre et à travailler pour retrouver son rang.