Lundi 27 septembre 2012, des utilisateurs de Facebook auraient eu la (mauvaise) surprise de voir apparaître sur leur mur (et ceux de leurs amis) d'anciens messages, selon eux privés.
Beaucoup de ces messages remonteraient à 2007, 2008 ou 2009. Les témoignages ont aussitôt afflué vers certains journaux comme Métro, le Nouvel Observateur ou Le Monde, captures d'écran à l'appui.
"Mes messages privés qui deviennent publics, mais c'est l'horreur !", dit Jean-Baptiste, 24 ans, gros utilisateur du réseau. La panique a aussitôt saisi des milliers d'internautes, qui se sont rués sur leur mur pour voir s'ils étaient touchés par le bug.
L'incident aurait semble-t-il touché en priorité des utilisateurs français.
Beaucoup de ces messages remonteraient à 2007, 2008 ou 2009. Les témoignages ont aussitôt afflué vers certains journaux comme Métro, le Nouvel Observateur ou Le Monde, captures d'écran à l'appui.
"Mes messages privés qui deviennent publics, mais c'est l'horreur !", dit Jean-Baptiste, 24 ans, gros utilisateur du réseau. La panique a aussitôt saisi des milliers d'internautes, qui se sont rués sur leur mur pour voir s'ils étaient touchés par le bug.
L'incident aurait semble-t-il touché en priorité des utilisateurs français.
Facebook dément : circulez, y'a rien à voir !
Mis en cause par le buzz des utilisateurs mécontents et les coups de fil des journalistes, Facebook France a fini par réagir, dans la soirée du lundi 24 septembre, et de façon catégorique : "une minorité d'utilisateurs de Facebook s'est inquiétée en voyant s'afficher des messages qu'ils pensaient privés sur leur Journal (Timeline), a indiqué le porte-parole du réseau. Les ingénieurs de Facebook ont analysé ces requêtes et confirmé que les messages en question étaient d'anciennes publications, visibles précédemment sur leur profil".
Facebook dément donc qu'il y ait eu atteinte à la vie privée : "Il n'y a eu aucune faille dans la sécurité des données des utilisateurs", conlut le porte-parole.
Le site américain de nouvelles technologies techcrunch.com semble accorder crédit aux responsables de Facebook et dit n'avoir trouvé aucune preuve que ces messages étaient privés. La confusion, selon les experts de Facebook, viendrait du fait qu'avant 2009 les fonctions "like" et "comment" n'existaient pas, si bien que les internautes utilisaient le mur pour avoir des conversations.
Facebook dément donc qu'il y ait eu atteinte à la vie privée : "Il n'y a eu aucune faille dans la sécurité des données des utilisateurs", conlut le porte-parole.
Le site américain de nouvelles technologies techcrunch.com semble accorder crédit aux responsables de Facebook et dit n'avoir trouvé aucune preuve que ces messages étaient privés. La confusion, selon les experts de Facebook, viendrait du fait qu'avant 2009 les fonctions "like" et "comment" n'existaient pas, si bien que les internautes utilisaient le mur pour avoir des conversations.
Facebook doit s'expliquer devant la Cnil
Souvent mis sur la sellette sur les questions de respect des données personnelles, Facebook aurait beaucoup à perdre si l'atteinte à la vie privée était prouvée dans ce bug. Le réseau ainsi vient de renoncer, le 21 septembre, à mettre en place l'outil de reconnaissance faciale en Europe, suite à l'action menée par l'agence irlandaise pour la protection des données.
Concernant le bug du 24 septembre, le gouvernement français a demandé à Facebook de rendre des comptes à la Commission nationale Informatique et Liberté (Cnil), et d'apporter aux Français "des explications claires et transparentes, sans délais".
"La Cnil recevra dès aujourd'hui les responsables de Facebook France afin de clarifier les conditions et la portée de cette mise en ligne", a indiqué le 25 septembre un communiqué de la commission.
"S'agit-il d'une modification impromptue de la présentation des données qui a désarçonné les utilisateurs? Ou y a-t-il eu rupture de confidentialité à travers la publication de messages privés?", se sont interrogés le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg et la ministre déléguée à l'Economique numérique Fleur Pellerin.
Selon eux, "cet incident souligne une fois de plus l'importance de la protection de données personnelles dans l'univers numérique et le manque de transparence quant au traitement de ces données par un acteur tel que Facebook."
Concernant le bug du 24 septembre, le gouvernement français a demandé à Facebook de rendre des comptes à la Commission nationale Informatique et Liberté (Cnil), et d'apporter aux Français "des explications claires et transparentes, sans délais".
"La Cnil recevra dès aujourd'hui les responsables de Facebook France afin de clarifier les conditions et la portée de cette mise en ligne", a indiqué le 25 septembre un communiqué de la commission.
"S'agit-il d'une modification impromptue de la présentation des données qui a désarçonné les utilisateurs? Ou y a-t-il eu rupture de confidentialité à travers la publication de messages privés?", se sont interrogés le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg et la ministre déléguée à l'Economique numérique Fleur Pellerin.
Selon eux, "cet incident souligne une fois de plus l'importance de la protection de données personnelles dans l'univers numérique et le manque de transparence quant au traitement de ces données par un acteur tel que Facebook."