C'est un peu une surprise, au moins pour ceux qui ne sont pas spécialistes des cabinets ministériels et des tractations politiques.
Benoit Hamon, 47 ans, qui était jusque-là ministre délégué à l'Economie sociale et solidaire et à la Consommation hérite, dans le gouvernement de Manuel Valls, du grand ministère de l'Education nationale et aussi de l'Enseignement supérieur. Il devient donc à la fois le ministre des écoliers, des lycéens et des étudiants.
Mais il sera aussi celui des profs et ses contacts récents avec des syndicats enseignants lui seront bien utiles pour poursuivre sans trop de remous les réformes engagées par son prédécesseur Vincent Peillon : la réforme des rythmes scolaires, celle du métier d'enseignant, la refonte des programmes, la mise en place des nouvelles Ecoles supérieures du professorat et de l'éducation (ESPE) qui devront former les jeunes profs...
Vidéo : La passation de pouvoirs entre Vincent Peillon et Benoit Hamon
Benoit Hamon, 47 ans, qui était jusque-là ministre délégué à l'Economie sociale et solidaire et à la Consommation hérite, dans le gouvernement de Manuel Valls, du grand ministère de l'Education nationale et aussi de l'Enseignement supérieur. Il devient donc à la fois le ministre des écoliers, des lycéens et des étudiants.
Mais il sera aussi celui des profs et ses contacts récents avec des syndicats enseignants lui seront bien utiles pour poursuivre sans trop de remous les réformes engagées par son prédécesseur Vincent Peillon : la réforme des rythmes scolaires, celle du métier d'enseignant, la refonte des programmes, la mise en place des nouvelles Ecoles supérieures du professorat et de l'éducation (ESPE) qui devront former les jeunes profs...
Vidéo : La passation de pouvoirs entre Vincent Peillon et Benoit Hamon
On ignore encore si Benoît Hamon défend une ligne particulière en matière d'éducation car il n'est justement pas expert en la matière. "Je me laisserai guider en priorité par le souci de la justice sociale", a-t-il simplement indiqué. Les commentateurs se demandent s'il rappellera à François Hollande ses deux promesses : celle de recruter 60 000 enseignants d'ici la fin du quinquennat (malgré les restrictions budgétaires à faire), et celle de faire de la jeunesse "sa priorité".
Le nouveau ministre se situe plutôt à la gauche du Parti socialiste. Il est entré jeune en politique, puisque après une licence d'histoire à l'université de Brest, il a débuté sa carrière à 24 ans comme attaché parlementaire d'un député socialiste. Il a ensuite été président du mouvement des jeunes socialistes, avant d'occuper des postes dans des cabinets ministériels sous le gouvernement de Lionel Jospin puis d'être élu député européen et conseiller régional d'Ile-de-France.
Le nouveau ministre se situe plutôt à la gauche du Parti socialiste. Il est entré jeune en politique, puisque après une licence d'histoire à l'université de Brest, il a débuté sa carrière à 24 ans comme attaché parlementaire d'un député socialiste. Il a ensuite été président du mouvement des jeunes socialistes, avant d'occuper des postes dans des cabinets ministériels sous le gouvernement de Lionel Jospin puis d'être élu député européen et conseiller régional d'Ile-de-France.
Universités : beaucoup de chantiers à poursuivre
On ignore également s'il a des vues particulières sur l'université, alors que Geneviève Fioraso, elle, a fait voter une loi suite à des Assises de l'enseignement supérieur qui prévoit notamment : la réduction du nombre des mentions de masters, une spécialisation plus progressive des étudiants de licence pour limiter l'échec, le rapprochement des universités et des grandes écoles via des partenariats, des quotas réservés aux bacheliers professionnels et technologiques en IUT et BTS...
De gros dossiers restent encore sur la table : l'autonomie financière des universités alors que plusieurs sont déficitaires, les conditions de vie des étudiants, etc.
Depuis octobre 2008, Benoît Hamon est membre du conseil d'administration du l'université Paris VIII où il enseigne comme professeur associé.
De gros dossiers restent encore sur la table : l'autonomie financière des universités alors que plusieurs sont déficitaires, les conditions de vie des étudiants, etc.
Depuis octobre 2008, Benoît Hamon est membre du conseil d'administration du l'université Paris VIII où il enseigne comme professeur associé.