Depuis l'annulation de l'épreuve de management et de gestion du BTS Négociation relations clients qui avait eu lieu le 11 mai à Villepinte, la révolte grondait parmi les candidats.
A l'origine de cette annulation, des fraudes avérées de nombreux étudiants (livres posés sur la table, "va-et-vient aux toilettes", "corruption" de surveillants ou encore "usurpations d'identités") qui avaient conduit des professeurs de BTS d'Ile-de-France à refuser de corriger les copies. Dans la foulée, la ministre de l'Enseignement supérieur, après enquête, avait décidé d'annuler l'épreuve que les candidats devaient donc repasser le dimanche 26 juin à 8h30.
Une décision qui avait provoqué la colère de nombreux candidats, bien décidés à ne pas repasser l'épreuve, comme en témoignaient les nombreux commentaires placés sous notre premier article (BTS NRC, une épreuve annulée) : "Nous devons lutter contre cette action forcée par tous les moyens ! Boycottons cette épreuve épuisante de 5 heures, un dimanche en plus", indiquait par exemple Abdel. Un appel au boycott que tous les étudiants ne partageaient pas : "Militer à chaud et sans réflexion, c'est valable pour ceux qui se moquent de leur avenir, il me semble beaucoup plus intelligent de repasser cette épreuve", objectait un autre étudiant.
A l'origine de cette annulation, des fraudes avérées de nombreux étudiants (livres posés sur la table, "va-et-vient aux toilettes", "corruption" de surveillants ou encore "usurpations d'identités") qui avaient conduit des professeurs de BTS d'Ile-de-France à refuser de corriger les copies. Dans la foulée, la ministre de l'Enseignement supérieur, après enquête, avait décidé d'annuler l'épreuve que les candidats devaient donc repasser le dimanche 26 juin à 8h30.
Une décision qui avait provoqué la colère de nombreux candidats, bien décidés à ne pas repasser l'épreuve, comme en témoignaient les nombreux commentaires placés sous notre premier article (BTS NRC, une épreuve annulée) : "Nous devons lutter contre cette action forcée par tous les moyens ! Boycottons cette épreuve épuisante de 5 heures, un dimanche en plus", indiquait par exemple Abdel. Un appel au boycott que tous les étudiants ne partageaient pas : "Militer à chaud et sans réflexion, c'est valable pour ceux qui se moquent de leur avenir, il me semble beaucoup plus intelligent de repasser cette épreuve", objectait un autre étudiant.
Des accès à la salle d'examen bloqués
L'appel au boycott ayant grossi sur Internet, dimanche 26 juin au matin, plusieurs centaines d'étudiants protestataires se sont donc rassemblés devant les accès à la Maisons des examens d'Arcueil et n'ont pas été passer l'épreuve pendant que certains la passaient.
Selon Edouard Husson, vice-recteur de l'académie de Paris, ceux qui ont voulu plancher, soit la moitié des 2.500 étudiants franciliens de ce BTS, ont pu le faire "normalement", en commençant avec un quart d'heure de retard. Il a exclu toute annulation de l'épreuve.
Mais de nombreux étudiants affirment au contraire de leur côté que des accès ont été bloqués et que certains étudiants qui voulaient aller passer l'examen en ont été empêchés. "Certains étudiants sont venus dès 7h30 pour bloquer les accès. Des chaînes humaines bloquaient l'entrée du bâtiment vers 9h30 et plus personne ne pouvait entrer", affirme Jenna Levy, une étudiante de 21 ans.
"Au lieu d'identifier les tricheurs, ils font repasser l'épreuve à 2.500 personnes. Nous, on n'a pas triché. C'est injuste", s'indigne la jeune fille. "Je suis scandalisé. L'épreuve est apparemment en train de se dérouler alors que certains ne peuvent pas rentrer", a déclaré à l'AFP Roland Gillemot, professeur d'EPS venu accompagner son fils.
"Je suis moi-même une candidate du BTS NRC et je n'ai pas pu le passer vu que des élèves et des surveillants m'ont bloqué l'entrée. Les policiers étaient là mais n'ont rien fait pour nous aider à entrer, les élèves m'ont dit reste solidaire, tu verras on gagnera", indique une étudiante qui a posté ce témoignage en commentaire de notre premier article et s'inquiète beaucoup pour son BTS.
Le recteur a en effet indiqué le jour-même que les élèves absents auraient tout simplement zéro !
Selon Edouard Husson, vice-recteur de l'académie de Paris, ceux qui ont voulu plancher, soit la moitié des 2.500 étudiants franciliens de ce BTS, ont pu le faire "normalement", en commençant avec un quart d'heure de retard. Il a exclu toute annulation de l'épreuve.
Mais de nombreux étudiants affirment au contraire de leur côté que des accès ont été bloqués et que certains étudiants qui voulaient aller passer l'examen en ont été empêchés. "Certains étudiants sont venus dès 7h30 pour bloquer les accès. Des chaînes humaines bloquaient l'entrée du bâtiment vers 9h30 et plus personne ne pouvait entrer", affirme Jenna Levy, une étudiante de 21 ans.
"Au lieu d'identifier les tricheurs, ils font repasser l'épreuve à 2.500 personnes. Nous, on n'a pas triché. C'est injuste", s'indigne la jeune fille. "Je suis scandalisé. L'épreuve est apparemment en train de se dérouler alors que certains ne peuvent pas rentrer", a déclaré à l'AFP Roland Gillemot, professeur d'EPS venu accompagner son fils.
"Je suis moi-même une candidate du BTS NRC et je n'ai pas pu le passer vu que des élèves et des surveillants m'ont bloqué l'entrée. Les policiers étaient là mais n'ont rien fait pour nous aider à entrer, les élèves m'ont dit reste solidaire, tu verras on gagnera", indique une étudiante qui a posté ce témoignage en commentaire de notre premier article et s'inquiète beaucoup pour son BTS.
Le recteur a en effet indiqué le jour-même que les élèves absents auraient tout simplement zéro !
Un recours devant la médiatrice de l'Education nationale
Le ministère a finalement admis que 1115 étudiants seulement ont pu recomposer dans de bonnes conditions. Les étudiants qui avaient été empêchés de passer l'épreuve ont été invités à se faire connaître en envoyant un mail à la médiatrice de l'Education nationale, et Valérie Pécrese a finalement décidé qu'ils pourraient à nouveau repasser l'épreuve. La menace du zéro est donc écartée, mais certains devront donc revenir une troisième fois, en espérant que ce sera la bonne, passer la fameuse épreuve.
Les 1115 étudiants qui ont passé l'examen le 26 juin, eux, seront notés et n'auront pas à repasser.
La ministre a par ailleurs rappellé "qu'elle mettra toute son énergie à lutter contre les fraudes, à protéger la qualité des diplômes et à garantir l'égalité des étudiants face à l'examen".
Les 1115 étudiants qui ont passé l'examen le 26 juin, eux, seront notés et n'auront pas à repasser.
La ministre a par ailleurs rappellé "qu'elle mettra toute son énergie à lutter contre les fraudes, à protéger la qualité des diplômes et à garantir l'égalité des étudiants face à l'examen".