Les lycéens participant au séminaire "Des jeunes contre l'oubli" à l'Unesco / Ph. : Mémorial de la Shoah
Après la célébration des 70 ans du débarquement puis de la libération de Paris en 2014, on commémore, en ce début 2015, la libération par les alliés des camps de concentration où les nazis, entre 1940 et 1945, exterminèrent plus de 5 millions de juifs.
Le 27 janvier 1945, l'Armée rouge libère le camp d'Auschwitz, l'un des plus grands "camps de la mort". A cause de cette date, le 27 janvier est depuis 2002 la Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l'Holocauste et de la prévention des crimes contre l'humanité.
Le 27 janvier 1945, l'Armée rouge libère le camp d'Auschwitz, l'un des plus grands "camps de la mort". A cause de cette date, le 27 janvier est depuis 2002 la Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l'Holocauste et de la prévention des crimes contre l'humanité.
'Des jeunes contre l'oubli" : le message de 70 lycéens à l'Unesco
Et pour ce 70ème anniversaire, le Mémorial pour la Shoah (mot hébreu signifiant "catastrophe" "anéantissement") avait voulu associer des lycéens au devoir de mémoire à travers le projet "Des jeunes contre l'oubli". Depuis novembre dernier, des jeunes de 12 régions abritant des "lieux de mémoire" ont donc travaillé avec leur classe sur ce passé.
Le 27 janvier 2015, ces jeunes "ambassadeurs des lieux de mémoire de la Shoah" sont venus présenter leur travail et leur message au cours d'un séminaire à l'Unesco.
"Notre génération doit construire un monde qui ne permettra jamais à une tragédie telle que la Shoah de se reproduire", ont proclamé les jeunes face à l'ancienne ministre Simone Veil, elle-même rescapée du camp d'Auschwitz. "Nous, jeunesse de France, affirmons aujourd’hui, que les cendres d'Auschwitz et des camps nazis, que les fosses communes, les nécropoles, les mémoriaux ne sombreront jamais dans l’oubli ou l'indifférence et que vos paroles fortifieront nos consciences."(...)
"Nous, jeunesse de France, faisons vivre pleinement la République et la démocratie, par-delà nos différences. Nous avons la chance d'être en France, protégés par des lois, par un régime de droit, qui affiche sur les frontons de nos édifices cette devise « Liberté, Egalité, Fraternité »." (...) .
"Il y a 70 ans, ont-il conclu, le camp d'Auschwitz-Birkenau était libéré, ouvrant la voie à d'autres libérations. Aujourd'hui nous commémorons ces évènements, et nous, jeunesse de France, faisons le serment d'œuvrer pour que les générations futures soient épargnées de nouveaux drames. L'humanité est une et indivisible". Un message qui méritait d'être rappelé à un moment où la France semble confrontée à une nouvelle montée d'antisémitisme.
Le 27 janvier 2015, ces jeunes "ambassadeurs des lieux de mémoire de la Shoah" sont venus présenter leur travail et leur message au cours d'un séminaire à l'Unesco.
"Notre génération doit construire un monde qui ne permettra jamais à une tragédie telle que la Shoah de se reproduire", ont proclamé les jeunes face à l'ancienne ministre Simone Veil, elle-même rescapée du camp d'Auschwitz. "Nous, jeunesse de France, affirmons aujourd’hui, que les cendres d'Auschwitz et des camps nazis, que les fosses communes, les nécropoles, les mémoriaux ne sombreront jamais dans l’oubli ou l'indifférence et que vos paroles fortifieront nos consciences."(...)
"L'humanité est une et indivisible"
"Nous, jeunesse de France, faisons vivre pleinement la République et la démocratie, par-delà nos différences. Nous avons la chance d'être en France, protégés par des lois, par un régime de droit, qui affiche sur les frontons de nos édifices cette devise « Liberté, Egalité, Fraternité »." (...) .
"Il y a 70 ans, ont-il conclu, le camp d'Auschwitz-Birkenau était libéré, ouvrant la voie à d'autres libérations. Aujourd'hui nous commémorons ces évènements, et nous, jeunesse de France, faisons le serment d'œuvrer pour que les générations futures soient épargnées de nouveaux drames. L'humanité est une et indivisible". Un message qui méritait d'être rappelé à un moment où la France semble confrontée à une nouvelle montée d'antisémitisme.
Des élèves du lycée parisien Janson de Sailly à Auschwitz
Au lycée Janson de Sailly à Paris, une centaine de lycéens, eux, ont pu partir en voyage jusqu'au site du camp d'Auschwitz, en Pologne. Après un long voyage en train, ils ont visité ce lieu où ont été conservées les traces du processus systématique d'élimination de la "Solution finale".
Un lieu dont on ne revient pas indemne et qui permet de toucher de plus près la réalité du drame de la Shoah, comme en témoignent les lycéens.
Un lieu dont on ne revient pas indemne et qui permet de toucher de plus près la réalité du drame de la Shoah, comme en témoignent les lycéens.
"Les deux albums d'Auschwitz" : un webdoc pour tous les élèves
Même si des visites de lycéens sont organisées tous les deux ans à Auschwitz, ce n'est pas non plus le seul moyen de "faire mémoire".
Le 26 janvier 2015, la ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem a présenté un outil pédagogique qui peut être utilisé par tous les élèves et les enseignants : le projet transmedia intitulé "Auschwitz, l'histoire de deux Albums".
Il s'agit principalement d'un webdocumentaire pédagogique, gratuit et libre d'accès, conçu avec des professeurs d'histoire (du réseau Canopé) et la Fondation pour la mémoire de la Shoah.
Ce webdoc s'appuie sur deux albums de photos prises à Auschwitz : l'un a été découvert en 1945 par Lili Jacob, une jeune fille juive rescapée. L'autre provient d'un ancien SS et montre la vie des officiers qui encadraient le camp comme l'explique la vidéo.
L'histoire des deux album-photos sur le camp d'Auschwitz
Le 26 janvier 2015, la ministre de l'Education nationale Najat Vallaud-Belkacem a présenté un outil pédagogique qui peut être utilisé par tous les élèves et les enseignants : le projet transmedia intitulé "Auschwitz, l'histoire de deux Albums".
Il s'agit principalement d'un webdocumentaire pédagogique, gratuit et libre d'accès, conçu avec des professeurs d'histoire (du réseau Canopé) et la Fondation pour la mémoire de la Shoah.
Ce webdoc s'appuie sur deux albums de photos prises à Auschwitz : l'un a été découvert en 1945 par Lili Jacob, une jeune fille juive rescapée. L'autre provient d'un ancien SS et montre la vie des officiers qui encadraient le camp comme l'explique la vidéo.
L'histoire des deux album-photos sur le camp d'Auschwitz
A partir de ces photos, les enseignants ont bâti des fiches de rappel historique et de synthèse.
Accéder au webdocumentaire : www.reseau-canope.fr/les-2-albums-auschwitz/
Accéder au webdocumentaire : www.reseau-canope.fr/les-2-albums-auschwitz/