Du 14 au 24 février 2013, la 16ème édition du 4L TrophyTM va voir s'élancer 2700 étudiants issus de 1460 établissements (facs, grandes écoles, BTS, CFA...). Ils vont parcourir 6000 km de pistes dans le sud marocain à bord d'une Renault 4L, véhicule mythique à qui le 4L Trophy redonne depuis 16 ans une deuxième vie.
Le principe du rallye est bien connu : les concurrents doivent chaque jour se rendre d'une étape à l'autre en respectant des consignes d'orientation. Les ingrédients de la recette : une 4L, une boussole, un road book et une dose de persévérance et de bonne humeur pour faire face aux mille surprises du désert. Au cours de leur périple, ils distribuent du matériel scolaire aux enfants marocains, d'où la note "solidaire" du rallye, doublée pour certains concurrents d'un challenge environnemental (le Deloitte-4L Eco-Challenge).
Ainsi, en 2012, l'équipage 1732 constitué de deux frères, Sébastien et Mathieu, a-t-il installé une éolienne dans le désert pour permettre à la pompe d’un puits de fonctionner en autonomie.
Le principe du rallye est bien connu : les concurrents doivent chaque jour se rendre d'une étape à l'autre en respectant des consignes d'orientation. Les ingrédients de la recette : une 4L, une boussole, un road book et une dose de persévérance et de bonne humeur pour faire face aux mille surprises du désert. Au cours de leur périple, ils distribuent du matériel scolaire aux enfants marocains, d'où la note "solidaire" du rallye, doublée pour certains concurrents d'un challenge environnemental (le Deloitte-4L Eco-Challenge).
Ainsi, en 2012, l'équipage 1732 constitué de deux frères, Sébastien et Mathieu, a-t-il installé une éolienne dans le désert pour permettre à la pompe d’un puits de fonctionner en autonomie.
Un an à l'avance, on a créé notre association
L'équipe 54 prépare sa 4L.
Mais avant l'aventure, les candidats ne manquent pas de travail... On l'ignore en effet, mais la participation au rallye exige souvent un an de préparation. Au départ, il y a déjà l'inscription dont le coût s'élève à... 3150 euros.
"Contrairement à d'autres candidats, nous ne voulions pas y mettre de notre poche, racontent Romain et Amaury, étudiants en commerce et communication de l'ISEFAC Lille qui seront l'équipage n°54. Alors on s'y est pris un an à l'avance en créant notre association, 4L TrophEcoLille."
La création d'une association permet en effet de récolter des dons en faisant bénéficier les donateurs de déduction fiscale. Mais encore faut-il trouver les donateurs ! "En temps de crise, c'est très difficile, témoigne Romain, pourtant étudiant en école de commerce. Les entreprises sont réticentes, elles nous répondent que cela ne leur rapportera rien et il faut les convaincre."
Par malchance, les deux garçons avaient d'abord acquis une 4L en mauvais état : "On a décidé d'en racheter une autre". A la course aux sponsors, s'est ajoutée la chasse à la 4L via les garages spécialisés "4L Trophy". "On en a finalement trouvé une bonne, pour 1500 euros"...
"Contrairement à d'autres candidats, nous ne voulions pas y mettre de notre poche, racontent Romain et Amaury, étudiants en commerce et communication de l'ISEFAC Lille qui seront l'équipage n°54. Alors on s'y est pris un an à l'avance en créant notre association, 4L TrophEcoLille."
La création d'une association permet en effet de récolter des dons en faisant bénéficier les donateurs de déduction fiscale. Mais encore faut-il trouver les donateurs ! "En temps de crise, c'est très difficile, témoigne Romain, pourtant étudiant en école de commerce. Les entreprises sont réticentes, elles nous répondent que cela ne leur rapportera rien et il faut les convaincre."
Par malchance, les deux garçons avaient d'abord acquis une 4L en mauvais état : "On a décidé d'en racheter une autre". A la course aux sponsors, s'est ajoutée la chasse à la 4L via les garages spécialisés "4L Trophy". "On en a finalement trouvé une bonne, pour 1500 euros"...
Un budget de plus de 6000 euros
Pour boucler ce budget, Romain a donc dû prendre le taureau par les cornes en consacrant six semaines de l'automne 2012 à la recherche de sponsors : "J'ai quasiment fait cela à temps plein en novembre... Heureusement j'étais en stage chez mon père qui a été compréhensif"... Sa méthode ? "60% de notre budget a été trouvé par piston, pardon, par relations", confie-t-il. Autre tactique : "Le téléphone ne donnait rien, on nous balade de services en service et on n'arrive jamais à passer la barrière téléphonique, alors j'ai fini par me déplacer et à démarcher directement les entreprises en allant sur place." L'occasion de se présenter directement et d'avoir un premier contact avec quelqu'un qu'on peut ensuite rappeler.
Ce travail de démarchage intense leur a permis de rassembler 6200 euros au moment où cet article est écrit. "Si l'on compte à peu près 1200 euros de frais pendant le rallye, nous y sommes presque, indique Romain. Mais nous allons encore poursuivre un peu la recherche de sponsors car il nous reste à financer le stickage de la 4L"
Ce travail de démarchage intense leur a permis de rassembler 6200 euros au moment où cet article est écrit. "Si l'on compte à peu près 1200 euros de frais pendant le rallye, nous y sommes presque, indique Romain. Mais nous allons encore poursuivre un peu la recherche de sponsors car il nous reste à financer le stickage de la 4L"
Un super projet, mais il faut s'accrocher
Romain et Amaury devant leur 4L sous la neige du Nord avant les sables du Sahara.
Et la préparation de la compétition elle-même ? "Pour l'orientation, je n'ai pas de problème, je maîtrise déjà, par contre sur le plan physique, je vais courir un peu en janvier car la préparation nous a pris tellement de temps et d'énergie qu'on va partir crevés, c'est dommage."
"C'est un super projet, mais l'investissement pour la préparation est énorme, il faut s'accrocher et ne pas vouloir s'y prendre en septembre pour partir en février", concluent Romain et Amaury...
De fait, beaucoup de candidats inscrits finissent par abandonner... avant le départ : "Je ne fais plus partie du 4L trophy, j'ai dû abandonner le projet car mon coéquipier ne peut plus partir, explique Vincent qui confirme : l'ayant déjà fait il y a 2 ans, je connais les différents problèmes d'organisation: le plus dur est de trouver le financement, très dur en ce temps de crise".
Bon courage à ceux qui ne sont pas encore prêts et bonne chance à l'équipe 54 !
Retrouvez l'équipage 54 sur Facebook
"C'est un super projet, mais l'investissement pour la préparation est énorme, il faut s'accrocher et ne pas vouloir s'y prendre en septembre pour partir en février", concluent Romain et Amaury...
De fait, beaucoup de candidats inscrits finissent par abandonner... avant le départ : "Je ne fais plus partie du 4L trophy, j'ai dû abandonner le projet car mon coéquipier ne peut plus partir, explique Vincent qui confirme : l'ayant déjà fait il y a 2 ans, je connais les différents problèmes d'organisation: le plus dur est de trouver le financement, très dur en ce temps de crise".
Bon courage à ceux qui ne sont pas encore prêts et bonne chance à l'équipe 54 !
Retrouvez l'équipage 54 sur Facebook