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Valérie Fourneyron (à g.) et Michel Sapin (à dr.) entoure Denis Masseglia du CNOSF. (photo : H. Hamon MSJEPVA)
Les "emplois d'avenir" constituent l'une des armes du gouvernement pour lutter contre le chômage des jeunes sans formation. Seules les associations et les collectivités locales peuvent en proposer car l'Etat prend en charge 70% des charges sur ces emplois aidés. Or début février 2013, seulement 5000 emplois d'avenir avaient été créés, sur les 100 000 prévus en 2013 !
D'où l'importance de la signature intervenue le 15 février entre le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et les ministres des Sports et de l'Emploi, Valérie Fourneyron et Michel Sapin : le CNOSF s'est engagé à créer 3 500 emplois d'avenir dans le domaine du sport d'ici à fin 2013.
D'où l'importance de la signature intervenue le 15 février entre le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et les ministres des Sports et de l'Emploi, Valérie Fourneyron et Michel Sapin : le CNOSF s'est engagé à créer 3 500 emplois d'avenir dans le domaine du sport d'ici à fin 2013.
Equitation, hand, sport d'entreprise, badminton, basket, foot
Concrètement des jeunes de 16 à 25 ans sans formation intéressés par le sport pourront donc se voir proposer des postes d'animateurs dans des clubs ou des fédérations. Une bonne idée dans la mesure où ces secteurs porteurs offrent de bons débouchés et où ce premier poste en "contrat d'avenir" peut constituer une bonne rampe de lancement.
Les premières conventions ont été signées par les fédérations d'équitation (250 emplois d'avenir), de handball (200) et de sport d'entreprise (6). Devraient suivre les fédérations de badminton, de basket, de randonnée pédestre et de football.
Les premières conventions ont été signées par les fédérations d'équitation (250 emplois d'avenir), de handball (200) et de sport d'entreprise (6). Devraient suivre les fédérations de badminton, de basket, de randonnée pédestre et de football.
A ces 3500 emplois d'avenir dans le sport s'ajoutent 1400 autres qui vont être créés dans des associations de loisirs ou d'accueil de la jeunesse : là encore, des secteurs porteurs et plutôt attrayants où les relations humaines et diverses compétences peuvent être développées. Ainsi la Ligue de l'enseignement, la Fédération Leo Lagrange, la Fédération nationale des familles rurales et la Fédération unie des auberges de jeunesse (Fuaj) se sont engagées à créer des emplois d'avenir.
"Nous avons, avec les métiers d'animation et d'encadrement des secteurs porteurs qui offrent de réels débouchés pour les jeunes. Je rappelle que l'emploi salarié dans les associations sportives, de jeunesse et d'éducation populaire a crû 4 fois plus vite que le reste des emplois salariés depuis le début des années 2000", a commenté Valérie Fourneyron, ministre des Sports, de la jeunesse et de la vie associative. "Et d’autres signatures suivront dans les jours qui viennent", a assuré la ministre.
En tout cas la signature pour ces 4900 emplois double quasiment le nombre d'emplois d'avenir déjà créés.
"Nous avons, avec les métiers d'animation et d'encadrement des secteurs porteurs qui offrent de réels débouchés pour les jeunes. Je rappelle que l'emploi salarié dans les associations sportives, de jeunesse et d'éducation populaire a crû 4 fois plus vite que le reste des emplois salariés depuis le début des années 2000", a commenté Valérie Fourneyron, ministre des Sports, de la jeunesse et de la vie associative. "Et d’autres signatures suivront dans les jours qui viennent", a assuré la ministre.
En tout cas la signature pour ces 4900 emplois double quasiment le nombre d'emplois d'avenir déjà créés.
A qui s'adressent les emplois d'avenir ?
"Avec ces emplois d’avenir, nous touchons vraiment les jeunes que nous souhaitons accompagner en priorité, c'est-à-dire ceux qui sont les plus éloignés de l’emploi, a rappelé Valérie Fourneyron le 15 février. Plus de la moitié des jeunes recrutés sont sans diplôme et plus d’un jeune sur quatre est inscrit à Pôle emploi depuis plus de 12 mois (28%). C'est une véritable expérience professionnelle qui leur est offerte. L'essentiel des contrats est à temps plein avec pour près des 2/3 d’entre eux une durée entre 2 et 3 ans. Et 95% des contrats emploi d'avenir sont signés par les employeurs du non marchand."
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